Les Yeux Ouverts
Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai solvente réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant. Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres Vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire. Il apprendrait que les hommes se sont entre-tués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil. On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du present ou d’un hypothétique avenir. On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposes aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés; son education sexuelle comprendrait la presence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts. On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays. En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celles du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés. On lui apprendrait à aimer le travail quando le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabetes futurs. Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait.
ET LE FÉMINISME?
Marguerite Yourcenar – Je suis contre le particularisme de pays, de religion, d’espèce. Ne comptez pas sur moi pour faire du particularisme de sexe. Je crois qu’une bonne femme vaut un homme bon; qu’une femme intelligente vaut un homme intelligent. C’est une vérité simple. S’il s’agit de lutter pour que les femmes, à mérite égal, reçoivent le même salaire qu’un homme, je participe à cette lutte ; s’il s’agit de défendre leur liberté d’utiliser la contraception, je soutiens activement plusieurs organisations de ce genre; s’il s’agit même de l’avortement, au cas où la femme ou l’homme concernés n’auraient pas pu ou pas su prendre leur mesure à temps, je suis pour l’avortement, et j’appartiens à plusieurs sociétés qui aident les femmes en pareil cas, bien que personnellement l’avortement me paraisse toujours un acte très grave. Mais dans nos sociétés surpeuplées, et où, pour la majorité des êtres humains, la misère et l’ignorance régnent, je crois préférable d’arrêter une vie à ses débuts que de la laisser se développer dans des conditions indignes. Quand il s’agit d’éducation, ou d’instruction, je suis bien entendu pour l’égalité des sexes; cela va de soi. S’il s’agit de droits politiques, non seulement de vote, mais de participation au gouvernement, je suis également plus que d’accord, quoique je doute que les femmes puissent, non plus que les hommes, améliorer grand-chose à la détestable situation politique de notre temps, à moins que les uns et les autres et leurs méthodes d’action ne soient profondément changés.
D’autre part, j’ai de fortes objections au féminisme tel qu’il se presente aujourd’hui. La plupart du temps, il est agressif, et ce n’est pas par l’agression qu’on parvient durablement à quelque chose. Ensuite, et ceci sans doute vous paraîtra paradoxal, il est conformiste, du point de vue de l’établissement social, en ce sens que la femme semble aspirer à la liberté et au bonheur du bureaucrate qui part chaque matin, une serviette sous le bras, ou de l’ouvrier qui pointe dans une usine. Cet homo sapiens des sociétés bureaucratiques et technocratiques est l’idéal qu’elle semble vouloir imiter sans voir les frustrations et les dangers qu’il comporte, parce qu’en cela, pareille aux hommes, elle pense en termes de profit immédiat et de « succès » individuel. Je crois que l’important, pour la femme, est de participer le plus possible à toutes les causes utiles, et d’imposer cette participation par sa compétence. Même en plein XIXe siècle, les autorités anglaises se sont montrées brutales et grossières envers Florence Nightingale, à l’hôpital de Scutari : elles n’ont pas pu se passer d’elle. Tout gain obtenu par la femme dans la cause des droits civiques, de l’urbanisme, de l’environnement, de la protection de l’animal, de l’enfant, et des minorités humaines, toute victoire contre la guerre, contre la monstrueuse exploitation de la science en faveur de l’avidité et de la violence, est celle de la femme, sinon du féminisme, et ce sera celle du féminisme par surcroît. Je crois même la femme peut-être plus à même de se charger de ce rôle que l’homme, à cause de son contact journalier avec les réalités de la vie, que l’homme ignore souvent plus qu’elle.
Je trouve aussi regrettable de voir la femme jouer sur les deux tableaux, de voir, par exemple, des revues, pour se conformer à la mode (car les opinions sont aussi des modes) qui publient des articles féministes supposés incendiaires, tout en offrant à leurs lectrices, qui les feuillettent distraitement chez le coiffeur, le même nombre de photographies de jolies filles, ou plutôt de filles qui seraient jolies si elles n’incarnaient trop évidemment des modèles publicitaires; la curieuse psychologie commerciale de notre temps impose ces expressions boudeuses, prétendument séduisantes, aguicheuses ou sensuelles, à moins qu’elles ne frôlent même l’érotisme de la demi-nudité, si l’occasion s’en présente.
Que les féministes acceptent ce peuple de femmes-objets m’étonne. Je m’étonne aussi qu’elles continuent de se livrer de façon grégaire à la mode, comme si la mode se confondait avec l’élégance, et que des millions d’entre elles acceptent, dans une inconscience complète, le supplice de tous ces animaux martyrisés pour essayer sur eux des produits cosmétiques, quand ils n’agonisent pas dans des pièges, ou assommés sur la glace, pour assurer à ces mêmes femmes des parures sanglantes. Qu’elles les acquièrent avec de l’argent librement gagné par elle dans une « carrière » ou offert par un mari ou un amant ne change rien au problème. Aux États-Unis, je crois que le jour où la femme aura réussi à interdire qu’un portrait de jeune fille qui fume d’un petit air de défi pousse le lecteur de magazines à s’acheter des cigarettes que trois lignes presque invisibles au bas de la page déclarent nocives et cancérigènes, la cause des femmes aura fait un grand pas.
Enfin, les femmes qui disent « les hommes » et les hommes qui dissent « les femmes », généralement pour s’en plaindre dans un groupe comme dans l’autre, m’inspirent un immense ennui, comme tous ceux qui ânonnent toutes les formules conventionnelles. Il y a des vertus spécifiquement « féminines » que les féministes font mine de dédaigner, ce qui ne signifie pas d’ailleurs qu’elles aient été jamais l’apanage de toutes les femmes: la douceur, la bonté, la finesse, la délicatesse, vertus si importantes qu’un homme qui n’en posséderait pas au moins une petite part serait une brute et non un homme. Il y a des vertus dites « masculines », ce qui ne signifie pas plus que tous les hommes les possèdent: le courage, l’endurance, l’énergie physique, la maîtrise de soi, et la femme qui n’en détient pas au moins une partie n’est qu’un chiffon, pour ne pas dire une chiffe. J’aimerais que ces vertus complémentaires servent également au bien de tous. Mais supprimer les différences qui existent entre les sexes, si variables et si fluides que ces différences sociales et psychologiques puissent être, me paraît déplorable, comme tout ce qui pousse le genre humain, de notre temps, vers une morne uniformité.
A Lei e os códigos de conduta
A característica mais fantástica dos códigos de conduta de Augusto Santos Silva não era disfarçar o desconhecimento da lei. Era permitir aos governantes socialistas fazer aquilo que a lei os impedia de fazer.
A Fé de Temido
Marta Temido acha que a fé vai resolver os problemas do SNS.
Eu tenho a certeza de que os problemas só serão resolvidos quando o SNS se livrar do PS.
7 anos em 3 meses
Após três meses, temos um governo de fim de ciclo. As tensões acumuladas nos últimos sete anos já não são controláveis sem uma cedência final. E essa cedência aconteceu. António Costa é um “líder” a prazo.
O PS é hoje uma manta de retalhos. A vários níveis. Tudo começou com Guterres que, sem possuir características de líder, chegou a líder pelos consensos. E cedeu tanto em nome desses consensos que acabou no pântano.
Os consensos de António Guterres ditaram o esmorecimento do PS democrático. Foi nos Estados Gerais que o PS começou a ser infestado por comunistas e afins, alguns dos quais se infiltraram pela juventude socialista. Foi aqui que começou a desaparecer o PS soarista. Foi também aqui os jovens “garnisés” socialistas começaram a avaliar que capital político tinham para o futuro. E testaram-no desafiando a autoridade de Guterres, que demonstrou ter pouca. Que o diga António Costa. Encostou Guterres à parede e este cedeu.
Com as Novas Fronteiras de José Sócrates o processo acelerou. A influência dos extremistas cresceu dento do PS e foi nesta altura que uma franja do eleitorado passou a ser disputada entre o PS e o BE. Seria expectável que com António Costa o PS regressasse à senda democrática. Contudo, assim não sucedeu. António Costa, rodeado de ex-comunistas e ex-bloquistas, consolidou e ampliou o neo-socialismo de Sócrates. As leis de Sócrates ainda regem. A dívida não é para pagar. E António Costa obedece.
Há sete anos que António Costa é Primeiro-ministro. Nesse período, foi incapaz de governar sem o apoio e as exigências da esquerda radical. Esse apoio levou a que tivesse de pôr o PS democrático na gaveta. António Costa, que sempre negou a deriva socialista para o radicalismo, teve, com a maioria obtida em janeiro último, uma oportunidade para provar que o PS fazia parte do socialismo democrático. Na hora da verdade, António Costa falhou redondamente. Não só aprovou um orçamento de esquerda, como também manteve os representantes do socialismo extremista no seu governo. Pedro Nuno Santos e João Galamba, entre outros, são exemplo, estando o primeiro já há algum tempo a posicionar-se para ascender à liderança do PS. Se ainda não perceberam, Pedro Nuno Santos é o “garnisé” de António Costa.
O problema de Pedro Nuno Santos não se cinge ao seu radicalismo, teimosia e intransigência. Apesar das características de personalidade de Pedro Nuno Santos deverem ser respeitadas, a verdade é que a sua arrogância, prepotência e convencimento de que tem sempre razão não ajudam. Quem tiver o cuidado que analisar o comportamento, a postura e a maneira como se expressa chegará à conclusão de que Pedro Nuno Santos é estruturalmente autoritário. Denota desprezo quando tem de falar com aqueles que não são da esquerda – a democracia e a oposição incomodam-no – e fico sempre com a sensação de que Pedro Nuno Santos não dialoga. Dá ordens.
A sinceridade demonstrada por Pedro Nuno Santos no seu recente acto de contrição público foi notável. Comovi-me como há muito não me acontecia. A repulsa que manifestou foi indisfarçável e acabou por não pedir desculpa aos portugueses. Lamento, mas os arrogantes não procuram redenção. E o que Pedro Nuno Santos quer é o poder. Quer tanto o poder que não se importa de se contrariar, nem de diminuir o Primeiro-ministro para o alcançar.
Ora, segundo António Costa, Pedro Nuno Santos é um Ministro competente e não agiu de má-fé. É por isso que continua no Governo. Meus senhores, acabamos de assistir à tremedeira dos sete anos. E não duvidem que vários pares de pernas tremeram. Pedro Nuno Santos ultrapassou os limites da sua autonomia, desrespeitou o seu chefe de governo e menosprezou o Presidente da República. Apesar das pernas lhe terem tremido, afrontou o “líder” e só foi desautorizado. É António Costa, a quem as pernas tremeram ainda mais, que fica descredibilizado. E será sobre ele que a responsabilidade cairá.
António Costa diz que ele é quem escolhe e demite os ministros, mas não faz nada sem a autorização deles. Costa é o Guterres do século XXI. Foi encostado à parede por Pedro Nuno Santos e cedeu.
Passados sete anos, tudo se revela em três meses. Esta tremedeira é o acumular das tensões resultantes dos consensos de António Costa. O XXIII Governo só tem três meses, mas já é um governo de final de ciclo. Depois deste episódio, a liderança de António Costa vai diminuir ainda mais. Quer no Governo, quer no PS. António Costa é um “líder” a prazo.
Tudo porque desta última cedência de Costa, numa conversa de 45 minutos em São Bento, foi muito provavelmente acordado que António Costa se vai embora antes do fim da legislatura e Pedro Nuno Santos será o sucessor.
Todavia, a última palavra será de Marcelo Rebelo de Sousa.
Brevemente num Observador perto de si!
Sobre o copy paste do programa de governo
O PS pegou no seu programa eleitoral e transformou-o num programa de governo.
1. Desadequação: Um programa eleitoral pensado para atingir o PCP e o BE eleitoralmente não está em conformidade com as exigências da realidade;
2. Descontextualização: Não tem em consideração as consequências da guerra na Ucrânia, nem as implicações da inflação na vida dos portugueses;
3. Desinteresse: Sabendo-se que agora se verificam outros condicionalismos, tendo o PS maioria absoluta, a teimosia em fazer um “copy paste” só pode ser interpretado como desinteresse ou incapacidade para responder às circunstâncias- Eventualmente pode significar ambas.
Sendo possível caracterizar o programa de governo do XXIII Governo por estes 3 D’s – desadequação, descontextualização e desinteresse –, é este um sinal sobre o tipo de leitura da realidade, da abertura dialogal e da responsabilidade que podemos esperar do Governo?
Este programa parece ser mais do PCP e do BE do que do PS. Os pressupostos gerais demonstram uma clara intenção de intervencionismo directo, a vários níveis, do que de regulação. Para além disso, a maioria das propostas apresentadas implicam um aumento da burocratização como se Portugal já não fosse um país excessivamente burocrático. O que os agentes económicos necessitam é de mais simplificação normativa, baseada em clareza e transparência.
Adicionalmente, é impossível não notar uma postura ideológica que provoca um notório desequilíbrio, direi até permanente, entre as obrigações e responsabilidades que cabem as ambas as partes que estabelecem um qualquer vínculo contratual.
Mais direitos!
O PAN e o Livre estão preocupados com mais direitos. Para eles, claro. Para os outros não é problema deles.
O PAN devia ter vergonha. Enquanto teve André Silva como deputado único usufruíram de condições únicas. Quando outros partidos passaram pela mesmo condicionalismo, um deputado, que fizeram?
Marcelo condiciona Costa
Marcelo Rebelo de Sousa conseguiu condicionar um primeiro-ministro com maioria absoluta.
O Presidente da República disse a António Costa que não espera menos do que o cumprimento absoluto da duração do mandato.
É verdade que Marcelo Rebelo de Sousa já fez avisos semelhantes sem os concretizar. Relembrar o que se passou com a promulgação das 35 horas semanais é suficiente. A despesa aumentou e o Presidente da República nunca enviou o diploma para o Tribunal Constitucional.
Mas aqui é diferente. António Costa tem uma possibilidade real de desempenhar um cargo internacional de relevo. É muito possível que volte a ser convidado para a Presidência do Conselho Europeu. E é provável que Marcelo Rebelo de Sousa tenha inveja. Afinal, depois da Presidência, que papel de relevância política poderá ter?
P.S. – Tendencialmente inclino-me para o cumprimento integral dos cargos públicos a que fomos candidatos.
P.P.S. – A probabilidade de termos eleições antecipadas é alta. Que será mais interessante para António Costa? Dez anos como Presidente do Conselho Europeu ou dois como Primeiro-ministro? A escolha não é difícil. É evidente que António Costa fará o que quiser. Mas sabe que terá consequências. E no caso de António Costa sair e de Marcelo aceitar uma transição de poder para a Mariana Vieira da Silva, não acredito que Pedro Nuno Santos fique sossegado. Sinceramente, penso que António Costa não queria eleições antecipadas e que não estava à espera da maioria. Quer goste, quer não, António Costa está “preso”. Veremos o que o tempo nos trás.
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(Não é à toa que uma das colaborações mais antigas para a análise política é a ligação entre a psicologia e a ciência política).
Albert Camus

Aucun des maux auxquels le totalitarisme (défini par le parti unique et la suppression de toute opposition) prétend remédier n’est pire que le totalitarisme lui-même.
Albert Camus – Le Socialisme des Potences (1957).
None of the evils that totalitarianism (defined by the single party and the suppression of all opposition) claims to remedy is worse than totalitariansim itself.
Socialism of the Gallows (1957)
Nenhum dos males que o totalitarismo (definido pelo partido único e pela supressão de toda a oposição) pretende remediar é pior que o próprio totalitarismo.
O Socialismo da Força (1957)
Sem qualquer dúvida
Dois burgueses. Jamais fizeram ou conseguiram representar o proletariado. Dois manipuladores oportunistas. Nada mais, nada menos.
Da necessidade do Estado
O Estado não existe à-priori. Resultou, paradoxalmente, de uma consciência de limitação da liberdade impossível de forma a concretizar a liberdade possível. O Estado é a convenção à-posteriori que previne a arbitrariedade enquanto assegura a liberdade.
Reencontrei hoje esta relíquia. Fazia parte das notas de pesquisa para um trabalho de investigação académica que fiz na altura. As coisas que se escrevem aos 20 anos.
Acabei por também a incluir nesta colectânea de pensamentos:
VFS, Livro dos Pensares e das Tormentas, 57, 1987.
Sobre as verdades PS
Tenho muita dificuldade em dar o benefício da dúvida a Augusto Santos Silva. Sempre tive. Mas faço-o. Augusto Santos Silva é o tipo de pessoa que acha que não deve explicações a ninguém e que detesta ser questionado.
O Ministério dos Negócios Estrangeiros, onde quase tudo é confidencial, classificado e raramente transparente, foi a escolha perfeita para um homem que não gosta nada de prestar contas. Infelizmente, sob o seu consulado ficou ainda mais nebuloso, opaco e sombrio.
Veremos o que nos revelará este caso.
Der Kommissar
Para se celebrar o cinquentenário do 25 de Abril, vai ser necessário mais tempo do que aquele que foi despendido a planear e a executar a revolução.
Podem pensar que Pedro Adão e Silva é o mais novo capitão de abril. É um erro. Na realidade é um general. Com motorista (talvez o Pedro Marques Lopes?) e tudo.
Eis a bazuca em acção.
Ah, sim, mais uma escolha sem escrutínio ou concurso.
A TAP é do Pedro Nuno Santos

Pedro Nuno Santos, o guru do neo-socialismo, depois de desperdiçar mais dinheiro na TAP, vai despedir trabalhadores. Porquê?
Porque pode e por se estar a lixar para eles.
No neo-socialismo, os empregos são do governo e os trabalhadores não bufam.
Das eminências pardas – Pacheco Pereira
Quando as eminências pardas deste regime – regime que já não é completamente democrático – especialmente aquelas, como José Pacheco Pereira, que, aguardando ansiosamente pelo regresso do bloco central, se movem nas tenebrosas zonas cinzentas do pântano e, esquecendo-se das suas próprias palavras, fazem uso das tácticas da esquerda (talvez um regresso ao passado?) para atacar a Iniciativa Liberal, dizendo que o ataque não é um ataque, só provam que estamos no caminho certo.
Que não haja engano. Não estamos disponíveis para pactuar com as políticas e os compromissos que arruinaram Portugal e que continuam a aumentar a pobreza.
Ana Gomes e a intolerância
Ana Gomes milita no PS desde 2002. Mas nunca esqueceu as suas raízes revolucionárias. Acredito que para algumas pessoas, mesmo após o tempo ter demonstrado a inconsistência e a invalidade de algumas ideias, seja, como fervorosos e inquestionáveis crentes, difícil abandonar os evangelhos de Mao Tse Tung e Enver Hoxha.
Preocupada com a ditadura de direita, mas incapaz de agir contra aqueles que defendem (e ainda suspiram por) uma ditadura de esquerda, Ana Gomes apresentou uma participação na Procuradoria-Geral da República para extinguir o Chega. Não há nada que o impeça (talvez o bom-senso?), mas ao fazê-lo, Ana Gomes só demonstra o seu sectarismo e intolerância. Nada que não seja característico dos intransigentes da esquerda, que, não apoiando o pluralismo, só aceitam que as coisas sejam com eles acham que devem ser. A esquerda não é apenas democrática. Também existe uma esquerda totalitária, de onde Ana Gomes é oriunda, que despreza os valores da democracia e que também não devia ter lugar num regime democrático.
E não deixa de ser curioso que Ana Gomes questione o discernimento e a capacidade dos juízes do Tribunal Constitucional. Esta instituição é um dos últimos resquícios do PREC.
Ora, eu não sou um apoiante do Chega, partido que defende ideias contrárias aos valores e princípios duma democracia liberal. Na representação desse sentido, o Chega é equivalente ao PCP e ao BE, estando apenas situado nos antípodas do espectro político. Nenhum extremo é desejável. Mas, à semelhança dos partidos da extrema esquerda, o Chega, que deu cumprimentos aos formalismos e requisitos para o efeito, e tendo sido reconhecido como tal, tem o direito a ser um partido político.
Ana Gomes não devia ter problema com a argumentação e o contraditório. Não são as jogadas de secretaria ou as proibições que resolvem as discordâncias, principalmente as políticas.
É através das ideias, pela formulação de argumentos, que se combatem os adversários políticos. Especialmente os que representam extremos.
Cristina Gatões e a odisseia SEFiana
Cristina Gatões, a ex-Directora Nacional do SEF, apesar de ter aguentado 9 meses no cargo, acabou por não resistiu ao caso Ihor Homeniuk. Ainda bem. A morte deste ucraniano é um dos episódios mais tristes e sórdidos da história da III República Portuguesa, apenas comparável aos relatos dos procedimentos que eram utilizados pela PIDE-DGS.
Note-se que no meio de todas as rocambolescas fases deste caso, Cristina Gatões acabou por não esclarecer cabalmente o que se passou. Agora, num passe de mágica, está de volta ao SEF para, aparentemente, gerir o dossier dos vistos gold.
Eis o que penso sobre o assunto.
Eduardo Cabrita não queria demitir Cristina Gatões (não vou especular sobre as razões). Foi obrigado a fazê-lo. Entretanto, arranjou forma de a manter no SEF, agora como assessora do novo Director-Geral. Porém, na prática, quem continua a gerir o SEF é Cristina Gatões. O tenente-general Botelho Miguel, que a substituiu, é que faz a assessoria.
Duas curiosidades deste caso: Primeiro, 9 meses para despedir a Gatões, 1 mês para voltar a contratá-la; Segundo, é no dia que os 3 inspectores do SEF foram acusados por homicídio qualificado que se sabe que Cristina Gatões tinha voltado ao SEF.
Pedro Nuno Santo acusa António Costa.
“Tu quoque, Brute, fili mi”
António Costa gosta de se dar com Deus e com o Diabo. Conheço algumas pessoas assim. Nunca é boa ideia. A ideia que acaba por ser transmitida é tibieza, indecisão e fragilidade, e nem a aparente tentativa duma eventual aplicação da máxima de Mário Puzo é sustentável. O diálogo é algo indispensável em democracia, mas aquilo que defendemos, e que representamos, a matriz ideológica e os valores, jamais devem ser objecto de questionamento, principalmente pelos nossos adversários, especialmente em alturas que requerem conversações governativas.
Já o escrevi e repito-o. Guterres, inconscientemente, iniciou o fim do PS de Mário Soares, que, na minha opinião, era democrático. Sócrates e Costa enterraram-no. Pelo meio, um pequeno canto do cisne com António José Seguro, mas hoje é indiscutível que PS de Costa virou à esquerda. Há uma diferença entre o socialismo democrático e o totalitário. Porém, Pedro Nuno Santos critica uma viragem do PS ao centro preferindo que o socialista se mantenha no extremo.
Pedro Nuno Santos é alguém que podia ser do BE. Aliás, apoia-se em pessoas que vieram da extrema-esquerda, como Ana Gomes e Tiago Barbosa Ribeiro, um ex-bloquista. Ou seja, Pedro Nuno Santos, que ideologicamente está ainda mais à esquerda do que António Costa, critica o seu líder de governo por ter ajudado ao crescimento do Chega. Imaginem o significado para o Chega dum PS com Pedro Nuno Santos como secretário-geral?
Também já o disse anteriormente e vou reiterar. Todos estes jogos evidenciam que a possibilidade de um novo bloco central não é descabida. Não acredito que nenhum partido ganhe as próximas legislativas com maioria absoluta. Também acho que está em aberto qual partido que ganhará essas eleições. Nesse cenário, de um vencedor sem maioria absoluta, uma das maneiras de António Costa e de Rui Rio manterem o poder é com uma coligação governamental, solução que também lhes permitirá eliminar a oposição interna. Vai ser interessante seguir o próximos desenvolvimentos.
Seja como for, estamos num ponto de viragem. Ainda bem.
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